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Le patrimoine*

Le hameau de Labastide

Labastide

Cette bastide fortifiée présente un intérêt historique et archéologique tout à fait exceptionnel.
Les maçonneries médiévales conservées permettraient d’attribuer sa création à la seconde moitié du XIIIe siècle ou au début du XIVe.

La bastide se présente sous la forme d'un ensemble de 4 rues parallèles et deux rues pependiculaires à leur extrémité, délimitant 4 ensembles rectangulaires de bâtiments. La bastide occupe une surface d'environ 20 ares (+/-50m sur 40m).
A l'extrémité d'un de ces blocs de bâtiments, une construction en ruine porte toujours le nom de "chapelle". Sur l'un des murs, on peut toujours voir les traces d'une porte voutée ainsi que ses piedroits.

A voir : www.templiers.org
"Une bastide templière en Fenolhèdes par Gauthier LANGLOIS"

Le hameau des Pastressis

Labastide

Le petit hameau des Pastressis se trouve sous le pic de Bugarach à une altitude de 700 m.

Le château médiéval (site privé)

le chateau

Les ruines du château médiéval de Camps se dressent sur des rochers calcaires au sommet de l’actuel village. Le type de construction et les vestiges visibles permettent de l’assimiler aux premières fortifications féodales qui voient le jour dans la région au Xe et XIe siècle Il est probable qu’il a par la suite été constamment entretenu et renforcé durant le XIIe et XIIIe siècles, mais on ne connaît pas précisément sa date de désertion ou de destruction.

Plusieurs croix en fer

Croix en fer

- La Croix du souvenir, implantée au sud de l’église : il s’agit d’une croix en fer ajourée de 2,5m de haut, implantée sur un socle en grès taillé gravé d’une date (1843) et d’une inscription abrégée (souvenir de la Première Communion). - La Croix de la Passion : au débouché de la Grand-Rue, cette croix en fer forgé de 3,20m de haut (présente sur un croquis du village datant du milieu du XVIIIe siècle) présente un grand intérêt patrimonial du fait de sa dimension, de son ancienneté et de sa qualité d’exécution. - La croix au lieu-dit de La Glacière - La croix au lieu-dit de Las Escayrolles.

Diverses pierres sculptées, ornant des maisons

pierre sculptée

citons :
- la pierre sculptée en relief de 1790 ornant la façade de la « maison du chevalier », qui représente une façade stylisée du château,
- une pierre gravée de la date 1843 et des initiales JP, à l’angle de la rue de la Mairie et de la Grand-Rue,
- une pierre gravée relativement rare, rue de la Forge, avec la mention 1788,

pierre sculptée
- une œuvre sculptée représentant une tête masculine aux cheveux courts, surplombant deux initiales « I » et « A » encadrant la date de 1789 et la représentation de trois outils de maçon-tailleur de pierre…


Les restes de dolmens

- le dolmen sur le lieu dit L’Auzina : datant vraisemblablement de la fin du Néolithique ou du Chalcolithique (4000 à 2000 av. J.C.), il a perdu sa couverture, mais il reste encore en place quatre grandes dalles calcaires.
- le dolmen au lieu-dit Roc d’En Bertrand/Roc d’En Benoît : situé à l’est du village de Camps, le roc d’En Bertrand est une éminence calcaire qui culmine à 545m. Le dolmen, qui date probablement de la fin du Néolithique, se situe sur le versant oriental de la falaise. Il s’agit d’une grande dalle calcaire d’environ 1,8m de long, très fissurée, posée sur des blocs rocheux.

La fontaine et la croix,

croix fontaine

au lieu-dit L’Estrade, situé à la sortie ouest du village, aux abords de l’ancien chemin de Bugarach à Camps.

Une borne, au hameau de Labastide,

peut-être d’origine médiévale, qui avait sans doute pour fonction de délimiter le territoire d’implantation de la Bastide.

* A partir de l’étude historique et archéologique pour la mise en valeur du patrimoine bâti de la Communauté de Communes du Pays de Couiza. Commune de Camps sur l’Agly, par Frédéric LOPPE et Rodrigue TRETON, Association Amicale Laïque de Carcassonne/ALC Archéologie

L’église Notre Dame de l’Assomption

Eglise de Camps

Implantée au sommet du village, à l’est du château, l’actuelle église de l’Assomption de Camps a succédé à un édifice médiéval, dédié à Saint-Jean, sans doute détruit à la fin du XVIe siècle, dont certains éléments ont été repris dans la maçonnerie moderne. L’arc donnant sur la chapelle latérale orientale et les pierres de taille adjacentes sont de facture gothique (fin XIVe-XVe siècle). Les différentes dates inscrites sur les parois au XVIIe siècle correspondent pour l’essentiel à des phases de construction en vue de l’extension du bâtiment afin d’accueillir un nombre croissant de paroissiens. Des modifications sont intervenues au XIXe siècle : percement des baies du chevet, ajout de la chapelle orientale.

l'intérieur de l'église